Bonjour et bienvenu(e)s sur cette suite de mon cheminement post-printanière envers le nord de l’Europe (où il y avait du boulot -ainsi que des copains- qui m’attendait).
SPRINT MATINIER A DOH
Parqués près du terminal dédié aux VIP mais loin de notre terminal, c’est un bus fortement climatisé qui nous dépose au niveau inférieur des contrôles de sécurité pour les correspondances (secteur B).
Il reste une heure et une poignée de secondes jusqu’au départ de notre vol, lors qu’on se précipite envers ces escaliers mécaniques.

Les filtres de sécurité au 2eme étage sont traversés aisément. De mémoire, pas besoin de sortir les équipements électroniques ni les liquides. Efficace !
Un regard furtif aux écrans nous annonce que ceux qui vont à Paris partiront des portes E, à l’extrémité opposée de l’aéroport (c’est 11 minutes de marche, selon le site de DOH. Mince !).
Descente, civilités à l’ours de peluche jeune et grimpette jusqu’à l’arrêt du monorail, sur lequel je compte pour m’aider à profiter des douches du salon…
Par chance une rame arrive au moment où je mets les pieds sur le quai. Elle se remplie à la hâte et s’enfuit promptement.

C’est la première fois que je visite le Platinum & Golden Lounge North* et je perds de précieuses secondes afin de trouver le bon chemin.

* Au moment où j’écris ces lignes, il semble que ce salon ne soit plus accessible aux collectionneurs OW de saphirs, seulement à ceux en possession d’émeraudes).
Néanmoins, avec application, je parviens à jauger le dédale.
La première impression est celle d’un espace vraiment ample. Mais ma priorité absolue est de mettre mon corps à découvert, sous une pomme-de-douche coulante.
Une fois le bonheur retrouvé, il ne reste que 40 minutes jusqu’à l’horaire théorique de décollage.
Avec empressement, je me dirige envers la zone de restauration.
Les vues sont essentiellement intérieures, mais l’ensemble est vraiment dégagé.

Une section épurée, dédiée aux assoiffé(e)s.

On trouve où s’asseoir


Ou lire.

A peine 10 minutes pour avaler un (bon) petit déjeuner.

Et encore moins pour accoster notre porte, heureusement pas trop distante.
Pour y aboutir, on doit traverser la réplique en miniature du jardin intérieur de Changi (que je ne connais qu’en 2D).

Spectaculaire, mais on se dit : à quoi bon ??

Comme à Changi (je suspecte), le tout est entouré d’un très luxueux shopping-mall.

Sans m’attarder chez les enseignes de M. Arnault & Co. je retrouve notre porte sans peine.

Et, sans surprise, le gros lot des passagers a déjà occupé leurs places. Le vol est en dernier appel.
QR ET TOUT SON TRALALA
Voici notre voisin jumeau.

Et la carlingue de notre destrier, précédée d’inévitables reflets.

L’indispensable porte.

Des fauteuils vantés, que je n’ai eu jamais le plaisir de mettre à l’épreuve.


Le nôtre est plus étroit.

Mais dispose de hublot ainsi que d’écrans.

Ce qui n’est pas le cas du siège devant moi.
Avertissement aux amateurs de paysages, voyageant en B-777 de QR : vérifiez votre siège sur des sites spécialisés avant l’enregistrement, si vous voulez éviter de mauvaises surprises. Des sièges sans hublots abondent.

L’aile et le moteur bloquent partiellement notre vue.

Rien de grave, pourtant.
Même dans une file banale comme la nôtre, l’espacement entre sièges est satisfaisant.

Prises écouteurs et USB. Télécommande obsolète et tablette pliée.

Dépliée.

Et investie de la seule littérature fournie abord.

Notre roulage s’entame quelques minutes après, respectant les horaires. Il nous offre un petit tour des travaux d’extension du terminal.


Ainsi que des parties déjà achevées.

On croise une espèce rare chez QR.

VOYAGE DANS LE CIEL
Pour s’enlacer sur la piste de décollage.


Une brumaille immuable étoffe la ville de Doha.

Elle n’empêche pas, pour autant, de profiter du profil de nouveaux quartiers commerçants.


Profile qui est ici mieux aligné avec notre navire (mais toujours sous la piètre qualité de notre appareil photographique).

En premier plan, des affronts au bon gout (c’est un avis personnel) et à des notions d’harmonie paysagère (là, c’est moins partial, je trouve).

Ci-dessous, tout est plus démesuré. Tellement excessif que, du coup, je trouve que l’ensemble commence à avoir un certain sens.
‘The Pearl Qatar’.

La démesure est encore balbutiante ici.

Plus loin, les effluves fonciers s’adoucissent et la brume s’intensifie.

Pour retrouver des divertissements, il faut regarder ailleurs.
Comme sur notre écran, par exemple. Elle est parée d’une géo-vision antédiluvienne (beaucoup plus vielle que celle fournie sur les A350).

Ceux versé(e)s dans la langue de Naguib Mahfouz (dont, regrettablement, je ne fais pas partie) auront compris que la photo ci-dessus fut prise plus tard dans notre vol.
Au-delà d’une géo-vision décevante, le contenu du système de divertissement se révèle alléchant. Notamment, il me permet de rattraper le retard sur les sorties européennes, bien difficiles à déceler dans l’archipel nippon.

Parfois elles s’avèrent ennuyeuses. (Innocente) FR, 2022

Ce qui rend la longue attente pour le repas un brin plus affligeante…
Le voici, tel quel reçu 2heures+ après le décollage.

Sans couvercles.

Et sous un autre angle.

Mais, de mémoire, le tout fut bon et présenté en portions adéquates.
(Le timing me parait un peu bizarre, tout-de-même, car je me dis que les deux prestations censées être servies sur ce vol vont se relayer sans interruption…)
On poursuit notre festival cinéphile, avec de bien meilleurs crus cette fois-ci. (Metronom) RO

Une fois la révolte étudiante supprimée, on peut se régaler avec des vues dégagées sur le continent européen.
Au fond, l’ile de Cres, aux abords de la Mer Adriatique.

Suivie, ci-dessous, par la magnifique ville de Pula, sur la Péninsule d’Istrie.
Son aérogare, PUY, peut être discernée par ceux qui disposent de très bons yeux ou des outils d’augmentation d’images.

De l’autre côté de la Mer Adriatique, terrain également italophone : Chioggia, à l’extrémité méridionale de la lagune venettienne.

Sur la géo-vision, la prévision de la trajectoire du vol nous faisait laisser Venice a bâbord. Ce qui aurait permis de nous réjouir à la vue de ladite ‘ville de l’amour’. Malencontreusement, aucune rencontre romantique eut lieu ce jour-là…
La plaine du Po est enveloppée d’épais altocumulus, ce qui rend difficile l’identification des lieux.

Pour suppléer, l’aile en tout son éclat.

Et des nuages, en toute leur splendeur.

Après la traversée du Lago Maggiore, je m’aventure à dire qu’on survole les alentours du Mont Cervin.

Qui précèdent ce que je suppose être le massif des Diablerets.

Les nuages disparaissent lorsqu’on survole l’Aube.

Le commandant instigue les pncnettes (qui se sont montrées discrètes, mais professionnelles lors des rares échanges) à préparer la cabine pour l’atterrissage.
A l'écoute de ces mots, je me doute que le deuxième service n'y arrive pas… (léger, soit-il).
Niet. Au contraire, le sol francilien se fait ressentir. Le vol va bientôt s'achever.

L’enceinte de CDG en vue.

BIENVENU(E)S A PARIS (VERSION ADP)
Atterris.

B777(-200 ??) d’AF, au départ.

B777-300 d’AC, au départ.

A330 de TK, à l’arrêt.

L’envoyé ottoman devient notre voisin cet après-midi. Il, comme nous, est stationné dans la nouvelle addition du terminal 1 de CDG.

On débarque en remerciant le personnel d’abord. Ce n’est que sur la flambante passerelle, qu’on constante que notre voisin de l’autre cotée est un confrère du Golfe.

Des nombreux zig-zags nous offrent des vues complémentaires de notre destrier. Merci pour les efforts de ce matin !

La bienvenue sur le sol français se fait en forme de petit contrôle d’identité, à l’arrivage de la passerelle. Litanie -ironie- accoutumée sur ce site : ‘Paris vous aime’ (1).

Le barrage nous laisse largement du temps pour portraiturer notre entourage.


Après une prolongée attente, on est libérés dans les couloirs de ce nouveau terminal que je ne connaissais pas.
La vue du camembert est chouette.

Les lieux ont l’air propre.

On suit les indications.

Toute la beauté du camembert.

Dans lequel on doit s’y rendre.

Comme de petites fourmis, on s’enfonce dans le sous-sol.

En on parcourt de longs tunnels.

Pour aboutir au noyau de la soucoupe volante (dite aussi camembert).

Bon augure, les couloirs sont plutôt déserts… Paris, nous aime-t-elle vraiment ?

Des poteaux de guidage commencent à apparaitre bien avant qu’on puisse deviner des passagers ou des postes de passage de frontière.
On repère la ligne appropriée pour notre passeport et le débit de notre marche ne suit aucun ralentissement jusqu’à que l’arrangement des sangles nous oblige à zig-zager, à une cinquantaine de mètres des postes automatisés.
A notre droite se trouve une file rectiligne, dédiée aux passeports Japon, USA, Canada, etc.
Sur cinq postes automatisés, trois leurs sont dédiés -dont un inopérant-.
Pour les ressortissants de l’espace Schengen, deux machines sont prévues, dont une inopérante.
Résultat de ce contexte, pour le moins peu pondéré : notre file, qui ne regroupe que deux ou trois douzaines de personnes, avance à pas de tortuga alors que la file voisine, dépourvue de clients, reste vide. Certains avertis se croient plus perspicaces que le reste et décident de se faufiler sur les PARAFE voisins… pour voir la lecture de leurs passeports rejetée.
Ça ne leur empêchera néanmoins pas de se mettre sur le devant de la file Schengen, lors qu’ils constatent que leur astuce ne marche pas (doublant effectivement tout le monde).

Bref, 30 minutes+ pour passer les contrôles, avec un passeport local et environ 30-40 personnes devant soi !!!
Paris vous aime (2).
Dépassé ce petit enfer en guise de réception, on doit monter afin de récupérer nos bagages.
Au moins, on peut se régaler avec ce vaisseau galactique, qui me fascine toujours.

On a pris tellement de retard qu’on croise l’équipage QR du vol retour sur les tubes du camembert.

C’est pile-poil une heure après avoir quitté notre aéronef qu’on retrouve, enfin, nos valises. Sans même une pause toilette.
Définitivement, ‘Paris nous aime’, Yeah !!!!

Ce cliché marque la fin de ce récit, deuxième tranche d’un long acheminent envers notre destination finale, la Scandinavie.
Merci d’être arrivé(e)s jusqu’ici et bons vols à tous et à toutes.
hello. je vais prendre qatar airways en 2024 avec 4 vol en 20 jours CDG / CPT via DOH et JNB /CDG via DOH
vu que je parle pas un mot d'anglais, je m'inquiète un peu pour la communication à bord avec les PNC. je suppose qu'ils ne parlent pas français ?
merci.
Merci pour votre commentaire !
Je ne peux vous répondre que depuis l'ignorance (car je n'ai pas de souvenirs d'échange en français avec des PNC) ... QR emploie des gens d'origine très hétéroclite, dont un certain nombre assurément francophone. J'imagine que sur les vols départ/arrivée France ils font l'effort d'inclure du personnel francophone. Moins sûr, pour les liaisons sud-africaines.
Mais, en vue de l'envergure de leur réseau, les PNCs doivent être habitués à interagir avec des passagers qui ne maîtrisent aucune des langues maîtrisées par l'équipage de l'avion.
Bon vols !
Merci pour ce FR,
Sympa de pouvoir comparer ce DOH-CDG Vs DOH-LYS que j'ai récemment reporter.
Un produit sensiblement identique si ce n'est que le B787 du DOH-LYS offre une cabine plus récente.
Pour ma part j'ai trouver cette "réplique" de Changi (que je ne connais pas non plus) très sympa et zen.
ça offre une zone de calme au milieu de l'agitation de la zone de transit. surtout si l'escale est un peu longue.
Le catering identique en une seule prestation, mais de qualité!
Est-ce que les PNC sont passées avec un plateau de friandises, type Twix, Mars, Kit-Kat?
Bons vols et à bientôt.
Merci, flamagelo, pour votre lecture et commentaire !
Oui les cabines B787 et A350 chez QR sont un poil meilleures: plus silencieuses, dotées d'un IFE plus moderne, etc.
Heureusement qu'il y en a pour tous les goûts !
Je n'ai pas de souvenirs de petits encas offerts sur des plateau...
Merci encore et bons vols.
Merci pour ce FR.
Prendre une douche entre 2 LC est le meilleur moment d'une escale à Doha.
Plus qu'une seul collation sur le vol et au milieu , voilà comment faire des économies.
L'aile n'est pas propice à bien voir les paysages.
Une arrivée catastrophique pour les passagers européens ce qui est un non sens à CDG, et en plus on se fait doubler.
J'aime toujours autant l'architecture du camembert.
A bientôt
Merci Valérie pour le sympathique commentaire.
Après une longue journée, un saut de puce jusqu'à Tokyo, une courte correspondance et 11 heures de vol, une douche est ressentie comme du pain bénit (même par ceux, comme moi, indifférents aux rites chrétiens).
Cette fois je n'eus pas la possibilité de choisir un siège en 'bulkhead' ou aux sorties de secours... Au moins, l'aile sert à cadrer le paysage, en guise de 'sticker'. :-)
Longue vie au camembert de Roissy !!!
Merci encore et bons vols!