Bonjour et bienvenu(e)s au troisième volet de ce ’voyage tombola’ (effectué sous le cadre du programme どこかにマイル dokoka ni mairu, de JAL).
Flight routing
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Il couvre la première étape de notre retour à la maison, qui se fera de manière indirecte, avec une très longue (et convoitée) escale à Osaka.
Apres trois jours de dépaysement il faut, très regrettablement, plier les bagages et affronter la réalité des engagements professionnels…
LONG ACHEMINEMENT
Au moins, aujourd’hui il fait un temps exécrable, ce qu’adoucit le chagrin de quitter l’adorable île de Sesoko.

Avant de prendre congé on décide de casser la croûte car le trajet jusqu’à l’aérogare pendra son temps et n’offrira guère de répit culinaire.

Les commerces de l’île peinent à réouvrir, suite aux aléas de la pandémie. Après un hiatus de plus de six mois, notre charmant ’Fuu Café’ n’accueille des commensales que depuis fin octobre 2021.

Dernières implorations aux dieux locaux afin de pouvoir revenir bientôt. (Le Toteikun 土帝君 de Sesoko veille pour le bonheur des riverains et leurs récoltes/prises de poisson depuis au moins le 18ème siècle).

Echange éclair avec les sympathiques employé(e)s de notre hébergement et récupération des sacs. Il est temps de faire nos adieux. Mata ne!

C’est parti pour une demie heure de marche jusqu’à l’arrêt du bus qui devrait nous amener à l’aéroport de Naha.

En dépit d’un temps inclément, avec de fortes rafales, le paysage reste fabuleux.

On peut se considérer chanceux, car ce trajet sous la pluie battante aurait été pénible… Le rivage opposé offre une vue de ’l’arrière-pays' de l’île de Sesoko ainsi que de notre hébergement.

Le havre de Motobu, où se situe notre arrêt de bus, est en pleine activité.

On a été contrait de changer nos plans car les intempéries ont eu raison du déplacement en navire à grand vitesse, initialement prévu. Le bus offre un trajet plus long et coute plus cher… mais c’était la seule option viable aujourd’hui.
Voici la halte du jour, bien désolée et exposée. Ni abribus ni passagers…

S’en suivra une attente fastidieuse de 25 min. Le bus arrive avec 20 min. de retard, ce qui est étonnant au Japon septentrional, mais un peu moins à l’archipel des Ryūkyū. Toutefois, la large marge que j’avais prévu commence à s’effriter.
De gros embouteillages et de nombreux arrêts programmés (respectés au second près malgré le retard considérable), font qu’on se retrouve à 45min -théoriques- de l’aéroport alors qu’il est -1h25min de notre décollage. Je ne veux pas jouer avec le feu et profite d’un relâche près d’une gare du Yui Rail pour changer envers un moyen de transport plus rassurant en ce qui concerne la maitrise du temps.
Un petit sprint suffit pour rattraper la rame de monorail accostant la station; et 15 min. pour rejoindre un aérodrome sous la pluie.

Salutations à nouveau, OKA !

a L’AEROPORT
Soulagé de retrouver la zone d’enregistrement avec du temps devant moi.

OKA, étant une aérogare relativement importante mais très orientée envers les vacanciers, subit une automatisation des check-in un poil moindre, peut-être, que HND ou ITM. Néanmoins, la chose reste assez évidente.


Toutefois, fidèle à mes habitudes, je me précipite vers les comptoirs humanoïdes. Car j’aime les sourires et car j’aimerais oser l’impossible : voyager tout près du nez. C’est déjà l’heure du gouter et rien d’autre qu’un charmant A350 nous attend sur le tarmac… autant dire que les chances de trouver une place libérée en F sont comparables à celles du quinze azzurro emportant le tournoi des Six Nations.

Mais on a toujours dit que ’qui ne tente rien n’a rien’, n’est-ce pas ? Des sourires, j’en eut à volonté… un surclassement impromptu ? Il suffit de revenir sur l’encadrement du récit pour s’en faire une idée…
Je quitte donc l’accueil avec un miteux billet en papier et l’avertissement d’un petit retard de 10 min. Qui est confirmé sur le tableau du soir… (j’ignorais l’existence d’une liaison directe OKA-OKJ ?!?)

Des attentions envers les passagers à mobilité réduite, on en retrouve aussi à OKA. A vrai dire, on a l’embarras du choix.

De plus, un comptoir leur est dédié. (Ici, au fond, derrière l’espace de vérification et reconfiguration de bagages).

Je suis certain que les forces de l’Empire s’occupent des PMR avec un soin comparable mais, temporairement, l’expérience d’enregistrement chez eux n’est guère facile à naviguer.

Ayant été octroyés dix minutes additionnels, partons inspecter les zones publiques de ce vaste centre commercial.

Vue surplombante du creux central. Les deux étages supérieurs sont essentiellement dédiés à des abreuvoirs et caboulots diverses.

a perte de vue
Mais une fine tranche des combles est opportunément offerte aux amateurs de la chose volante.

Des nuages noirâtres, un engin vraiment trop bruyant et des orages…. Finalement la seule note colorée ici est apportée par les forces impériales.

Nul arc-en-ciel émerge non plus du quai méridional. Et cela en dépit de la présence de grandes dames toulousaines.

Tout est soigneusement arrangé pour faire plaisir aux curieux observateurs. De toute âge ou taille.

Description des lieux avant la construction de la deuxième piste. Les détails techniques sont, comme souvent au Japon, abasourdissants (radars, véhicules de secours, réserves de fioul, etc., etc.) .

Voici une version actualisée, un peu plus graphique.

Toutefois, les instincts méthodiques sont toujours là, dans la précision des dates et la séquence minutieuse dépeignant la progression des travaux…. (Petite note pour les non-sinologues : la nouvelle piste fut inaugurée le 26ème jour du troisième mois de la deuxième année de l’ère Reiwa, ce qu’en français se traduit par 26 mars 2020).

La passion pour les informations détaillées se matérialise ailleurs aussi. Voici la portion de troposphère couverte depuis Naha : ça va d’un petit saut envers l’archipel des Kerama (41km) jusqu’à un gros bond pour joindre la belle île d’O’ahu (7.488km).

Tiens ! L’endroit que je viens de quitter cet après-midi est répertorié sur les murs de l’aéroport ! (Good luck, Sesoko islanders!)

Le trafic aérien est clairsemé et la lumière n’est guère arcadienne. Il est un moment pertinent pour descendre et procéder aux scans corporels.

Tout est très bien organisé, efficace. Ajouté au faible nombre de passagers, le tout est plié en quelque secondes.

Direction ce parois boisé.

petite ruche d'abeilles
Où l’on retrouve à nouveau le dytique ’DP suspect’ | fleur de cerisier.

Le comptoir d’accueil, avec ses dragonnes (ou libellules) locales, est moins bien que ceux de MYJ ou ITM.

On est bien averti avant de franchir le seuil… Nous ne serons pas seuls… Et ils ont raison de le faire…

Je constate maintenant que ce qui est argenté à l’extérieur devient doré à l’intérieur… Allons voir, comme meme…

Comme d’habitude, des compostions abstraites donnent la bienvenue aux visiteurs.

Les lieux sont blindés de blindés. Trouver une place libre parmi pareil bordel s’avère une réussite. Ça va de soi, la prise de photos acceptables est aussi un exploit considérable.
Après une certaine attente au zinc du salon, près du service des boissons, je repère un jeune couple qui s’apprête à quitter les lieux. Ni un ni deux, je fais un petit slalom et réussis à saisir une des rares banquettes mises aux enchères.

Il s’avéra une des meilleures places du salon. Mais le brouhaha et le va-et-bien incessant envahissant la salle ne permettent nulle détente réelle.

L’endroit me parait gravement sous-dimensionné. OKA reçoit des gros-porteurs pleins de vacanciers en continu, alors que l’espace de ce salon est d’une taille comparable à celle d’aéroports régionaux (genre MYJ). En outre, les lieux sont 99% cloisonnés, n’offrant aucune vue extérieure digne de ce nom.
Comme il est coutume chez JAL domestique, (tant au sol comme à bord) le festin se borne à des pitances liquides. On commence par des verres réfrigérés et les tireuses qui vont avec. A Naha, les mousses sont locales : Orion ou Orion.

Plus loin, encore des Orions, des mélanges d’Atlanta ou du jus frais de goyave.

Pour conclure, ultime note locale : ce distributeur de glaçons veille sur une vase d’awamori, le saké okinawais (forte eau-de-vie, distillée à partir de riz allongé et levure noire).

Le voici, en close-up.

En fin de comptes nous goûterons le jus de goyave (très bon) et mènerons à bien notre séjour accompagnés d’une pression locale.
Santé !

Un brief passage aux toilettes (elles seront nickel, mochiron)

Sans trop de regrets, on quitte les lieux

l'avion
Moins de deux minutes (chrono) suffisent pour joindre la porte 26, d’où on embarquera ce soir. Salle déserte, alors que l’embarquement n’est pas encore en dernier appel. On sera en petit comité ce soir.

Cette dame, elle est toujours masquée et elle est toujours belle.

Les procédures last-call commencent.

Un dernier cliché avant de franchir le portillon.

Beaucoup de reflets.

On s’élance.

Les reflets poussés à l’extrême. Là-dedans, on prépare tout.

Le chemin est long.

Notre stand.

Encore un peu.

Nous y sommes. Double porte.

Porte simple.

la cabine
L’entrée. Elle est sans accueil. (Celui-ci arrivera quelques instants après. Il sera cordial mais dépourvu d’enjolivements).

Regard furtif sur la classe première, confortable et trop prisée pour être accessible.

Ce magnifique aéronef regorge fraicheur. A peine trois mois se sont écoulés depuis qu’il quitta les tarmacs toulousains. Voici un galley intermédiaire, avec une sortie de secours en tréfonds.

Détaillée

La classe J, équivalente d’une premium-éco sur les lignes internationales de JAL, est rapidement traversée.

Les rangées sont de 2-4-2.

(Les deux photos précédentes furent prises à notre arrivée).
On se faufile dans notre secteur, alors que le personnel de cabine est en train de fermer les coffres à bagages.

Plusieurs solutions ingénieuses ont été trouvées, afin de compenser le petit gabarit de beaucoup de PNCettes / PNCs (ces derniers étant de très rares spécimen chez JAL). La plus maline consiste à ajouter de petites tiges, servant de marchepied, au-dessous des accoudoirs adjacents aux couloirs. Les rangements supérieurs sont rendus, ainsi, plus accessibles.
Des cannes repliables avec un renforcement en caoutchouc sont aussi employées pour pousser les portes des coffres et s’assurer qu’ils sont bien fermés.
On regagne notre rangée, entièrement à notre disposition.

L’écran de notre siège nous présente notre destination et nous remercie d’avoir embarqué ce bel avion.

Le pas est très bon, le confort général optimal.

Une estimation grossière me dit que le remplissage n’atteint pas 50% ce soir.

On fait nos adieux à Naha sous une intense pluie.

Les belles vues, ça sera pour une autre occasion.

Fiche de sécurité recto et verso.


Et une courte série dépeignant les aptitudes chromatiques des luminaires installées sur ce A350.



La vidéo de sécurité chez JAL est très didactique et nullement extravagante.


Sous la pluie du soir, on décide de suivre l’action depuis les écrans.

Ils sont de bonne taille et de belle définition. Incongrûment, le système de navigation est disponible dans une myriade de langues -plus de dix-, dont le français. (Ces appareils sont exclusivement utilisés sur des routes domestiques).

En revanche, le contenu est plutôt chiche et clairement orienté vers le public local : deux long-métrages -invariablement l’un domestique et l’autre hollywoodien-, beaucoup d’émissions télé, certains documentaires (d’habitude le choix audiovisuel le plus intéressant), très peu de musique et une offre relativement large de lecture en japonais -e-books-.
Evidemment, un (très réussi) programme de géovision est aussi inclus.

La pandémie n’a pas eu (encore ?) raison des magazines de vol, version papier.

Pour conclure la panoplie de divertissement électroniques, il faut s’attarder sur la connexion Wi-Fi, offerte a tout passager(e) et en accès libre. Il est relativement facile de brancher ses appareils (plusieurs terminaux peuvent être connectés simultanément)


Sur le portail d’accueil spécifique on retrouve des info pratiques assez basiques (prédictions météo, géovision abrégée, etc.).


Mais le vaste world wide web est consultable sans aucune limitation, ni de temps, ni de contenu, ni de volume. (Il faut avouer, néanmoins, que je n’ai jamais essayé de télécharger de gros fichiers depuis les cieux…)

Passons au ravitaillement, qui approche.

Les PNCettes mettent des lunettes en plastique pour le service (quelqu’un en connait l’utilité ?). Celui-ci, sans surprise, reste spartiate. Thés, cafés (chauds ou froids/ verts ou noirs), sodas, soupes, jus…

… ou boisson originale skytime.

Qui est bonne. Le porte-gobelet est bien pratique.

Profitons de la détente après ces gargantuesques agapes pour dégourdir les jambes et explorer cette belle cabine.

Looong couloir. Les tiges sous les accoudoirs servant d’escabeau s’intègrent harmonieusement dans la carcasse des sièges.

Le fauteuil choisi pour les masses, d’origines teutonnes, est élégant et confortable.

La têtière est logotée et modulable. Les finitions sont de bonne qualité. Et les tons sobres ne me déplaisent pas.

L’arrière-plan du dossier arbore un écran de dix puces, une prise USB, un creux prêt à accueillir des lectures, une prise électrique universelle, un porte-gobelet pliable, une tablette (repliable en deux) et des multiples pochettes.

Ainsi que de mignonnes patères.

Les perquisitions décrites plus haut s’entremêlent à des échanges brefs mais sympathiques avec le personnel navigant le plus chevronné (les hôtesses novices étant un poil plus discrètes / timides). Le temps passe vite. Sans trop s’y attendre, des voix enrouées nous implorent de regagner nos places car la descente va bientôt s’entamer. Etant plus habitué aux navettes OKA-HND, c’est à ce moment que je remarque que le vol d’Osaka est nettement plus court !

Le spectacle nocturne offert par l’étalement et l’éclairage des grandes villes japonaises est saisissant depuis les hublots d’un aéronef (même de loin).

On vient de se poser doucement sur le tarmac d’ITM.

Et le débarquement se déroule d’une manière très organisée, observant les nouvelles règles annonces encourageant le respect des distances (ne mises en place qu’en début 2021 !!).

Les coffres sont grands et la cabine donne une agréable sensation d’ampleur.

Aurevoir et merci de nous avoir amené à bon port.

En dépit du sabre laser starwarien, un brin encombrant, on arrive à identifier le carrousel délivrant les malles et paquets transportés dans notre soute ce soir. Il est le No.5.

Le voici -sans aucune pub de parfum en vue-.

Mais on peut quitter le hall d’arrivées, sans être obligé de se mêler à la foule. On nous prévient, comme même, qu’on va sortir et qu’il faut veiller à que vélos ou bâtons de golf n’abiment pas les portillons de filtrage.

La déco à ITM pourrait éventuellement attirer la curiosité de dermatologues spécialistes en urticaires ou éruptions cutanées…


En fin, la ville d’Osaka nous accueille avec des températures bénignes pour cette période de l’année. Après un court trajet en monorail-train-métro, on arrive à notre logis pour les deux prochains jours, arborant un chic vestibule.

Ceci marque la fin de ce récit. Merci de m’avoir accompagné jusqu’à ici ainsi que de vos éventuels likes ou commentaires. Ils sont toujours appréciés.
Merci beaucoup pour le partage de ce vol super détaillé.
Je crois que JL n'utilise le 359 que sur les vols domestiques avec une configuration dédiée non ?
A bientôt !
Merci beaucoup de votre commentaire !
Longue réponse, mais... En effet, comme vous le soulignez, JAL dispose d'une douzaine d'oiseaux toulousains: tous version 900 et tous dédiés aux lignes domestiques (entre 55min et 3h durée de vol !! ). En dehors de Blagnac, il se peut qu'ils n'aient pas déambulé par des tarmacs d'outre-mer... Les cabines sont spécifiquement agencées pour des vols internes. Je laisse aux experts les détails, mais je crois que même les configurations techniques (puissance des moteurs ? , capacité des reservoirs de combustible ? , etc) ont été adaptées à ce genre d'usage court et intensif.
On attend avec impatience l'arrivée des A350-1000, prévus pour remplacer les B777-300ER sur les (grandes) lignes internationales !!
Merci pour report extrêmement détaillé. Du travail d’orfèvre.
Le 359 de JAL offre un très bon niveau de confort pour des vols aussi courts. Il remplacerait avantageusement certains modèles plus anciens et plus bruyants sur les lignes en LC.
Je suis très honoré de voir que mon report FCO - CPH en 359 lui aussi ait été consulté aussi loin.
Merci pour vos sympathiques mots.
Des vols courts en gros porteur sur le ciel européen constituent plutôt une anomalie. Forcément, lors que de tels récits sont proposés sur le site, notre curiosité s'active et on fait clic...
Au Japon, néanmoins, tant ANA comme JAL proposent beaucoup de courtes liaisons en 'double couloir'. C'est un peu plus 'banal'.
Comme vous le suggérez, et en dépit de cabines plutôt bien entretenues, la plupart des oiseaux employés par JAL sur des vols Europe & Amérique commencent à dater. La rénovation d'appareils s'impose !! Normalement ils devraient déployer des A350-1000 à ce fin. Mais à partir de quand ??
Merci beaucoup pour ce FR
Les superbes photos de paysages du début donnent envie de voyager. Le salon lui n'invite pas au rêve. Dommage aussi cette offre si légère en vol. Le 350 est un bel appareil, a tester sur un LC
A bientôt
Merci pour votre commentaire.
La moitié septentrionale de l'île de Honto est un monde apart vis-à-vis du surdéveloppement touristique du sud. Ça va le coup.
Faute d'alternatives, on finit par s'habituer à la légèreté de l'offre alimentaire à bord (à ma connaissance, aucune compagnie nationale ne propose du solide, si ce n'est qu'en voyageant en classe supérieure -où en deboursant du pognon extra-LCC-).
Pourtant, oui, ce fut plus étonnant d'expérimenter une telle justesse de confort au salon.
C'est toujours un plaisir de lire vos FR ! Comme d'habitude, une destination de rêve, encore inaccessible aux 外人観光客. Je pense bien que mon projet de voyage initialement prévu pour août 2020 a peu de chances de se réaliser cet été...
Faire un voyage si court en A350 est très tentant, surtout avec un écran (mais il y a une chance de se retrouver sur un siège au milieu du couloir c'est dommage).
A bientôt pour d'autres aventures !
Merci pour vos gentils mots !
La fermeture des frontières japonaises aux visiteurs, en vigueur depuis déjà deux ans, est très regrettable. Pendant le début de la crise sanitaire, elles étaient même infranchissables au retour pour les résidents de nationalité étrangère...
Il paraît qu'une certaine dynamique d'ouverture s'est mise en place dans ces dernières semaines, mais le tempo est piano-pianissimo.
Cependant, il ne faut pas exclure des fenêtres ouvertes vers la fin de l'été... Je m'aventure à présager que la situation après les grandes vacances de fin avril déterminera la stratégie pour la période estivale. (Il faut avoir présent que le tourisme international ne représente que des miettes dans la machine économique nippone...)
Une amie étudiante attendait son visa depuis deux ans et suivait les cours en ligne avec sept heures de décalage horaire... Elle a eu son visa hier (!). Cela signifie que les choses commencent à bouger, mais comme vous dites "piano pianissimo". J'espère que quand les frontières rouvriront à tous, ça sera pour de bon et qu'aucune refermeture express n'aura lieu.
Je pense que le Japon est l'un des derniers pays à avoir ses frontières fermées, avec la Chine (même la Corée du Sud rouvre à tous début avril). J'imagine qu'ils peuvent tenir encore longtemps comme ça, et honnêtement je ne pense pas qu'une ouverture soit possible avant que les élections de juillet soient passées, ça serait certainement impopulaire. Mon projet consistant à emmener une quarantaine de personnes au festival de yosakoi de Kochi début août, je pense que ça sera trop juste pour cette année encore (malheureusement).
A bientôt pour la suite de vos aventures !
Les minutes à lire vos FR sont toujours des minutes bien dépensées. Impossible de quitter le FR sans l'avoir terminé. On ressent bien l'atmosphère du Japon tout au long de la lecture. Je planifie déjà une visite de l'expo universelle dans 4 ans, vu que celle de DXB m'est passée sous le nez alors que j'étais qu'à quelques kilomètres pourtant... :-)
Continuez vos récits, ils sont de grande qualité.
Merci
Frédéric