Bonjour à tous.
J'entame mon année 2018 en tant que "flight reporter" par un aller retour depuis la capitale vers Brive la Gaillarde.
J'aurais pu entamer 2018 par le report d'un aller retour sur LCY avec LX opéré par Helvetic en E90 mais l'envie n'était point au rendez vous.
Sachant que BVE est uniquement accessible au départ d'ORY en cette saison, il me fallait donc trouver une navette pour Paris.
Air France n'opérant que sur CDG depuis Genève, que l'envie d'un voyage en RER B entre CDG et ORY ou un voyage en TGV Lyria me passait très fortement. C'est à un moindre désespoir, malgré qu'il soit bien présent, que ma navette sera un A320 orange.
Ce FR sera concis mais montrera, que la qualité des services sur les lignes régionales reste au rendez vous malgré une rentabilité incertaine.
Le routing est donc le suivant:
GVA-ORY (13/02) : U21391, 32A, G-EZRJ, non reporté.
ORY-BVE (13/02) : A5223, AT4, F-GPYN, vous y êtes.
BVE-ORY (20/02) : A5222, AT7, F-HOPN, reporté.
ORY-GVA (20/02) : U21394, 319, HB-JYK, non reporté.
Paris Orly
L'accès à l'aéroport d'Orly est donc aisé aujourd'hui. Le vol depuis Genève est à l'heure et s'est déroulé sans encombres (un bonus en fin de FR montrera quelques paysages aperçus sur le parcours). Il me reste donc suffisamment de temps pour assurer ma correspondance.

Qui dit easyJet, dit restauration à la carte, ne voulant pas tester les délices proposés par la compagnie, je décide donc d'aller me sustenter avec un délicieux hamburger américain dans un quelconque fast food vert et jaune. Après ce repas bistronomique, je me dirige donc vers le Hall 4 d'où je suis arrivé un peu avant. Ce n'est pas la bousculade dans les couloirs.

Il me reste encore du temps, je profite alors pour faire le tour du propriétaire.
Vous noterez que la photo est floue, en effet, le sol était tellement propre que j'ai manqué plusieurs fois de tomber ;).

L'accès aux portes 40 est alors tout proche mais pas très bien indiqué si nous ne sommes pas dans l'axe de l'entrée.

Et là, un miracle se produit, je suis airside en à peine 3 minutes, on m'avait pourtant dit que la fluidité était plus ou moins désirable ici, je ne peux que m'incliner.
Je me demande combien il y a de boutiques Eric Kayser au mètre carré dans cet aéroport mais je pense qu'il y en a plus que de banques à Genève… Applaudissons la concurrence. En l'air, là ou Air France se fait voler des parts de marché par easyJet, au sol c'est le jackpot pour Eric.

Je regarde rapidement le panneau des départs et décide alors de continuer ma promenade. Les départs sont en majorité pour le Sud Ouest, là où le train fait défaut. Dites non aux intercités.

Et dans les couloirs les passagers du Sud Ouest ne sont pas dépaysés ! Le rouge est à l'honneur, là où la grisaille et la pluie sont maîtres en ces temps, rassurez vous, c'est pas mieux dans le fameux Sud Ouest finalement.

Alerte lino, on se croirait dans des HLM ou un hôpital.

Le tarmac est bien visible depuis cet endroit. Ceci est très agréable à trouver dans un monde où le "no photo" règne en maître.


Le vol
L'embarquement est alors annoncé et effectué en quelques courtes minutes depuis la porte 40D, c'est un embarquement par bus.
Mon étourderie fera que j'oublierai de prendre en photo la porte d'embarquement. Cependant je me rattrape en photographiant l'écran destiné aux conducteurs des bus.

Nous arrivons peu de temps après près de notre destrier du jour, il s'agit de F-GPYN, un ATR 42-500 âgé d'une vingtaine d'années. Il est joliment parqué devant le futur connecteur qui reliera le Sud à l'Ouest, ou l'Ouest au Sud.

A coté, un A320 de la compagnie Aigle Azur qui se prépare lui aussi à repartir.

Quelques photos de yankee november, les agents au sol n'épient pas.
Nous sommes 20 passagers à remplir ce vol, assez courant parait-il.


A bord, l'accueil est courtois par un unique PNC.
Au premier abord, la cabine parait vieillotte, et elle l'est. Cependant elle est bien plus confortables que les planches à repasser qui envahissent même les compagnies nationales ! Quand la cabine d'un avion régional est plus confortable que celle d'un avion disposé à des vols de plus de 4 heures, on se pose des questions, ou pas. On imagine vite que la rentabilité et la maximisation de l'espace disponible est en jeu, pour la plupart du temps au grand désespoir des passagers. Pause.

Le siège 10F sur lequel je prendrai place pour ce court vol.

Notre voisin bleu est toujours là.

Vue sur la (grande) tablette.

Le pas, ou pitch, le problème c'est que avec "pitch" on ne peut pas faire de jeu de mot. Bref, celui ci est tout à fait correct.

Les indications concernant la numérotation des sièges sont disponibles, collées proche des hublots.

Le plafonnier typique d'ATR.

On repousse à l'heure et nous prenons la direction de la piste 08. En chemin nous voyons alors au décollage un A350 de FrenchBlue/Bee.
Le décollage est alors ultra rapide et un peu mouvementé.



Une serviette rafraîchissante ou oshibori jetable est distribué, il servira à la fois à s'essuyer les mains et à passer un coup sur la tablette, c'est toujours utile.

La tablette en question, bien grande.

La collation est alors distribuée. Plusieurs boissons chaudes, soft et alcoolisées sont proposées, ainsi qu'un choix de snack sucré ou salé, ou les deux. Le PNC toujours aussi sympa parlera à plusieurs passagers lors de son passage. Ce coté amical et authentique est vraiment très agréable. Malgré qu'il ne soit seul sur ce vol, le PNC prend le temps de discuter avec les passagers.
Pour ce qui est des snacks, ceux ci sont suffisants pour 1:15 de vol.

Nous volons au dessus de la couche nuageuse, assez basse en cette journée.

Le compactage étant effectué (je n'oserai guère m'aventurer en appelant ça un "marathonage", dites moi si je me trompe), Je prend alors quelques photos de service.

Ici, on peut mieux faire.

Cependant, l'ensemble de la cabine est propre et la sensation d'espace, malgré que nous volions en ATR est bien présente.


Le PNC, en me voyant alors faire plusieurs photos, s'approche et me propose de faire plus de photos de la cabine si j'en avais envie ou bien de visiter le galley. Je me dirige alors vers l'arrière de l'appareil et nous entamons donc une discussion sur l'aviation en général et l'avenir de ces lignes régionales. Une discussion fort intéressante qui durera une quinzaine de minutes. J'en oublierai même de faire les photos finalement. Le commandant demande alors de préparer la cabine pour un atterrissage imminent. Je regagne alors ma place en ayant l'impression que le vol ait été bien trop rapide.
On arrive dans la couche nuageuse, quelques turbulences se feront sentir.

Et pour, je pense la première fois, même en venant plusieurs fois par an dans cette région, je vois de la neige ici. Un comble quand on habite en Haute Savoie et qu'il n'y a pas de neige en plaine.


Brive BVE
J’atterris pour la première fois sur la piste corrézienne, d'habitude TLS remporte la mise.

Le débarquement est très rapide et le chemin menant au terminal nous permet de photographier l'avion.

La fluidité ne peut être meilleure. Le passage de la salle de livraison des bagages et du sas des arrivées est extrêmement rapide. Je suis dehors en quelques secondes.



C'est avec une image des routes un peu enneigées que prend fin de FR.

Je me permet dans ce premier FR de 2018 de féliciter les changements qu'il y a eu ces derniers temps sur la plateforme Flightreport et pour remercier vivement la "Team" ainsi que tous les membres actifs pour le temps qu'ils consacrent à lire, commenter et publier sur le site. Chapeau.
A bientôt pour le retour.
Maxime
Bonus, quelques vues pendant le vol GVA-ORY
Un peu de spotting à GVA avec maintenant un familier CS100 de Swiss, un babybus Air France pour CDG et un A321 de TAP pour LIS.



Vue sur Ferney Voltaire où selon eux, Leclerc est le moins cher.

Le Jura ensoleillé.


Puis la grisaille.


Roulage en direction d'une position au contact, mais avant, nous laissons passer une des reines Corsair.


Du trafic local, qui donne envie de s'échapper au soleil clôture ce bonus.


Merci pour ce FR,
Une ligne déjà empruntée en 2018.
La qualité du service rattrape la cabine originale mais qui montre des signes d'un âge évident :-)
Le zone d'embarquement pour BVE reste réduite en attendant la liaison et connexion entre Orly sud et ouest.
A BVE une navette vers Brive serait un minimum^^
Merci pour les compliments en fin de FR :-)
Bonne journée et au plaisir de vous relire
Benoît
Merci pour le retour, bonne journée à vous aussi Benoît.
Une bête que je découvrirais sur le vol ORY-LRH (La Rochelle, Laleu) qui sera ouverte d'ici peu (avril 2018 je crois). Merci pour ce FR qui me donne hate de tester la prestation HOP sur ATR ! j'espère tomber sur un PNC aussi chaleureux que le tiens a semblé être ! Au plaisir de te relire !
Galileo
Merci pour le retour. En esperant que votre prochain vol Hop! se passe aussi bien que le miens :). Ce ne sera déjà pas le même pnc car il m'a confié qu'il partait chez JOON dans les prochains jours. Je suis néanmoins certain que beaucoup de pnc Hop! Sont tout aussi sympas. Tout de bon.
Merci pour ce FR qui m'a permis de situer Brive-la-Gaillarde sur une carte ! ;)
Merci pour le retour! En effet Brive n'est pas une des villes les plus faciles à placer ;)
Merci pour le FR et pour les compliments sur la team (vraiment sympa !).
Un petit vol en ATR42 et comme vous le dites, qu'il soit plus confortable qu'un A32S en dit long.
A bientôt pour la suite :)
Merci pour le retour. Avec plaisir pour les compliments!
A bientôt :)
Merci de ce récit ! Plus d'Eric Kayer que de banques à Genève ! peut être pas mais ils se sont multipliés comme ... des petits pains.
UN PNC qui rend le vol très agréable et une double offre de catering ! l'ATR42-500 est un classique qui semble d'ailleurs mieux résister aux pannes que ces grands frères plus récent. Jolis paysages enneigés à l'arrivée.
Merci pour le retour et bravo pour le jeu de mot :) ! J'espère que ces vieux "bolides" ont encore de belles années devant eux. A bientôt.
Ce n'est pas la propreté mais le polissage de ces dalles qui les rend glissantes, à mon avis.
La largeur des couloirs (compatible avec un lit médicalisé) me fait plus penser à un hôpital qu'à un HLM. Mais ces trois marches qui bloquent le passage des PMR, c'est nul. A moins qu'il n'y ait un pan incliné caché par le mur de droite ?
Quand on n'a rien de plus pour marathoner, c'est un marathonage :)
(Marathonage : compactage de l'ensemble des emballages d'un repas servi à bord, boissons comprises, en trois objets maximum pouvant être glissés dans l'aumônière sans la salir. Les puristes considèrent qu'un plateau compte pour un objet).
Belle ultime photo de l'ATR42 !
Merci pour le partage !
Merci pour le retour :). En effet, le mur de droite masque la rampe d'accès à la partie plus haute. Merci pour la définition de marathonage. Même la rousse n'en donnerait pas une aussi précise et complète. Je m'endors alors moins bête et prends note pour les prochains FR. A bientôt!