Review of Mahan Air flight from Paris to Tehran in Economy

Bonjour à tous,
Bienvenue dans ce routing 100% iranien. Il est assez simple :
- Paris CDG - Teheran IKA : Mahan Air, A340-300, vous y êtes.
- Shiraz SYZ - Teheran THR : Iran Aseman Airlines, Fokker 100, à venir.
- Teheran IKA - Paris CDG : Mahan Air, A340-300, non reporté.
Après Madagascar et l'Inde, une très bonne amie et moi avons décidé un troisième voyage ensemble. Hautement populaire et du à sa récente ouverture, nous nous sommes fixés sur l'Iran. J'avais aussi en tête que ça me permettrait éventuellement de chevaucher des oiseaux rares vu le long embargo qu'a subi l'Iran qui connaît des flottes vieillissantes et qui commence à peine à les renouveler.
Mon amie exigeait des horaires pas trop complexes et si possible pas de correspondance et moi pas de vol de nuit. Hors beaucoup de compagnies arrivent à 1h en Iran et repartent vers 2h ou 3h du matin.
Air France & Iran Air proposait des tarifs à 700-800€. Mahan Air proposait un tarif à 400€. Vol de jour, pas d'escale. En plus, ça correspondait à me souhait de voler local. L'affaire fut vite pliée. Mahan Air annoncait un Airbus A310. J'avais déjà volé sur un Airbus A310 avec Air Transat mais c'était il y a fort longtemps et je n'avais clairement pas le même œil qu'aujourd'hui.
Je prépare donc mon petit sac, plein d'entrain et de joie à l'idée d'aller visiter ce pays.

Let the Flight report begin ! Tadadadaaaam. C'est pas l'avgeek qui prend l'avion, c'est l'avion qui prend l'avgeek.
Quelques semaines avant le vol, j'ai galéré pour trouver le terminal de départ à CDG. J'ai bien cherché avant de trouver l'info que même ParisAéroport retient. Ce sera mon bien aimé terminal 1.

Le bagage en soute gratuit a du prendre 5 minutes à enregistrer.

Munis de nos boarding pass, nous traversons les tubes spatio-temporelles du camembert.

Un monde de lumière nous attendait au bout.

Passage rapide de la sécurité puis attente dans un des satellites. Evidemment offre de boutiques restreinte. Vivement la fusion…!
Comme nous nous apprêtons à vivre 15 jours sans alcool, une petite dernière avant la route, à 11h du matin.

Spotting d'un A330 Air China en attendant Godot, aka Mahan Air.

Puis la bête pointe le bout de son nez.

Et là, c'est le drame. J'avais cru le comprendre avant, mais Mahan Air a remplacé son Airbus A310 par un Airbus A340-300 quelques semaines avant mon vol. Je n'avais jamais volé sur le -300, mais quelle déception!

L'immatriculation me donne l'âge de ma vénérable. 18 ans au compteur, dont 5 sous les couleurs de Singapore Airlines et 10 sous celles de Gulf Air.

Petite cohue pré-embarquement.

Tel le magicien, je sais découper une carcasse d'A340 en deux.

Dernière vue extérieure avant l'entrée dans l'antre de la vénérable.

Pour vos pupilles, quelques magnifiques photos de la cabine, toute en sobriété.

Un écran commun à la cabine (BOOONNNNNCHOUUUUUR les années 80), fournira du contenu durant la durée du vol : film publicitaire corporate et surtout géovision, le plus important!

Quelques détails de mon siège. Si je râle régulièrement contre les sièges bleus sans âmes qu'on voit partout, je dois dire que celui-ci est confortable. Si le siège n'est pas épais, l'appui-tête est plutôt bon. Le revêtement en cuir et la têtière sont de qualité. L'avion vole depuis deux ans aux couleurs de Mahan Air et j'ai l'impression que la cabine a été refaite pour l'occasion.

J'apprécie que la boucle de ceinture soit brandée.

L'embarquement est terminé et l'équipage va s'installer sur les jump seats. J'estime le remplissage de 35-40%. Autant vous dire que dès que la phase de croisière est atteinte, la ruée vers l'or, alias des rangées vide pour s'allonger, va commencer. Très appréciable !

Push back & taxiing avec ce joli Airbus A321 WoW Air au second plan que je compte bien emprunter en 2018.

L'appareil est équipé de caméras extérieures et nous pourront suivre décollage et atterrissage sur l'écran commun.

Décollage.

Passage au dessus de la couche nuageuse.

La magie de l'aéronautique. Il fait toujours beau au dessus des nuages.

Les premiers passagers s'allongent dans les petites couvertures roses de Mahan Air sur lesquelles j'ai zyeuté longtemps. Des coussins de mauvaise qualité sont également fournis.

En attendant je détaille le contenu de la pochette. La fiche de sécurité et le sac à vomis qui est assez magnifique, une pièce de choix dans ma collection. J'aime quand les compagnies aériennes poussent le détail.

LLe magazine de bord de la compagnie. Assez déroutant avec une qualité visuelle qui change énormément d'une page à l'autre. J'apprécie le comic sans MS… #LOL #oupas.

Le réseau domestique de la compagnie et surtout le détail de sa flotte qui laisse rêveur. 747-300, A300-600, A310…

Le online check in chez Mahan Air. HAHAHAHAHAHAHHAAHAHAHAHA. Pardon? Ce n'était pas une blague?

Madame est au service de monsieur. (Point féministe 1/2).

Viens l'heure du service. Je n'ose prendre en photo l'équipage. L'élégance est moyenne. Les stewards sont mal fagotés mais gentils sans être souriants. Les hôtesses ont une meilleure tenue, évidemment avec le voile. Service courtois sans être excellent. Quant au plateau repas en tant que tel, il est copieux et plutôt bon pour mon palais occidental. Evidemment pas de choix d'alcool. Version avant / après pour vous servir.

Détail de mon verre.

Viens l'heure du thé/café.

J'arriverai à prendre une photo de la cabine en plein service en allant aux toilettes. Celle-ci est plutôt lumineuse et récente comparé à l'âge de l'appareil. Je suis plutôt positivement surpris.

Passage aux toilettes sans file d'attente donc vu que le load factor est assez pourri. A priori seules les femmes sont autorisées à changer bébé, comme dans trop de compagnies. (Point féministe 2/2).
(

J'adore ce revêtement au sol post moderne.

Mon teint est sans conteste rehaussé par cette lumière diaphane et cristalline.

Un bouquet floral vivifiant dynamise cet espace de vie.

A l'instar de la cabine (#joke), les toilettes ont été mise à niveau dans le cadre de la montée en gamme de Mahan Air.

Retour à mon siège et distribution fort appréciable d'eau.

Le vol se met en mode nuit, favorisé par la faible occupation. Un vol long courrier de 5h est finalement assez court de jour et un peu de lecture remplit facilement l'attente.

Le vol se poursuit.

Et BOUM, comme ta grand-mère qui te ressservait toujours trois fois, Mahan Air s'assure que tu ne crèves pas de faim avant la frontière avec cette collation. Plutôt bon et appréciable, servi une heure avant l'atterrissage.

Les sommets enneigés iraniens font leur apparition.

Je ne résiste pas à l'absence de mon amie pour pause pipi (ou escale technique) et réalise quelques clichés cabine supplémentaires.

Le pitch était franchement correct. Irais-je jusqu'à dire bon?

Des coffres à bagages gris. Ils semblaient récents mais dès qu'une cabine n'est pas "blanche", elle est souvent datée.

Bonjour, toi le Passenger Service Unit qui paraît récent.

Et c'est parti pour la descente.

Toutes les occidentales revêtent un voile à l'approche de Téhéran. Mon amie se prêtera bien sûr à cet usage.

Et hop atterrissage avec les deux maîtres de IKA, Iran Air et Mahan Air.

On sort rapidement vu le nombre de passagers, la douane sera… iranienne. Les bagages nous attendaient depuis longtemps à la sortie.
Bonus touristique : voici quelques clichés sans explications de la première moitié de mon périple iranien, un séjour super malgré de fortes contraintes (voile, pas de vie festive, pas d'alcool, pas de possibilité de carte visa ou de tirer du cash…). Les iraniens sont un peuple hyper méga friendly. Coeur coeur love les iraniens.