Review of Air Canada flight from Montreal to Geneva in Economy

Bonjour, bonsoir à toutes et à tous !
Je suis de retour avec un petit voyage au Canada (première fois pour moi sur continent américain) réalisé durant ces vacances d’été 2016. Adepts du vol direct (mes parents, pas moi !), depuis Genève, c’est Air Canada qui s’impose avec son quotidien GVA-YYZ (via YUL, certes, donc c’est plus vraiment du direct..).
Bref, le routing tient comme ceci :

AC835 || GVA-YYZ via YUL, 13:00-18:15 [par ici]
AC834 || YUL-GVA, 20:35-10:10 [vous y êtes]

Pour les intéressés, un bonus touristique se trouve en fin de FR !
I. Aéroport de départ, YUL
On arrive bien trop en avance à l’aéroport, s’attendant à plus de trafic sur la route et pensant que l’agence de location prendrait plus de temps pour checker la voiture.. direction le terminal donc, qui est suffisamment bien indiqué depuis le parking des loueurs.

Il fait grand soleil sur le Québec aujourd’hui.

Il faut faire une petite marche à l’intérieur du terminal pour retrouver le check-in..

.. Air Canada mobilise bien des guichets, normal dans un de ses hubs.

Il y a relativement peu de monde dans le coin.

L’enregistrement se fera à la borne, avec scan de passeport et tout le toutim…

… malheureusement, elle imprimera nos BP mais pas les étiquettes pour les bagages ! Direction donc les helpdesk, où la bonne moitié des des PAX ayant utilisé les bornes est déjà présente..
Après une bonne demie-heure d’attente (forcément, 3 guichets ouverts sur 6 alors que 3 employés se tournaient les pouces et avaient l’air de juste.. surveiller la file d’attente (???). Bravo l’efficacité), on se retrouve airside après une sécurité passée en 10 minutes environ.
Nous sommes si tôt que notre vol n’est pas encore sur les écrans.

Partons donc explorer le terminal.
La zone duty-free

L’architecture est sympa

Les boutiques aussi ;)

Petite séance de spotting ensuite (amis de la roulette, amusez-vous), avec un B77W Air Canada..

.. derrière lequel se cache un oisillon qu’on ne voit pas en Europe, un ATR 42-500 d’Air Saint-Pierre.

Deux petites tondeuses Dash 8-100 Air Canada Express

Une floppée de dérives canadiennes

Un ERJ-190 Air Canada

J’arrive bientôt au bout du terminal..

.. voilà, j’y suis ! Il s’agit de la zone domestique Canadienne, elle n’est pas bien accueillante.

Mais elle permet l’observation d’un autre Dash 8-100 d’une compagnie que je connaissais pas, Air Creebec.

Un B767 de la compagnie à la feuille d’érable.

Le bas d’un 737 WestJet..

.. et le haut du même appareil ! Le 100e Next Gen sorti d’usine.

Le 767 de toute à l’heure repousse

Place à la partie internationale du terminal maintenant, avec cet Embraer 175 Air Canada.

767 Air Canada Rouge pour Nice il me semble.

D’autres E-jets AC.

Encore le 767 de toute à l’heure, au décollage cette fois !

737-700 WestJet avec bulbe Wi-Fi.

A330-300 AC, qui sera celui que nous aurons aujourd’hui pour notre YUL-GVA

CRJ-900 Delta Connection

737-800 Air Chaise-Longue

ERJ-145 American Eagle et un Dash 8-400 Air Canada

A320 et CRJ-200 Air Canada

Dash 8-400 Porter

A321 Air Canada

Beechcraft 1900D AC

Un A310 Air Transat au décollage

B717 Delta ! J’aimerais bien avoir l’occasion de voler à nouveau à bord de ce modèle, après l’avoir fait sur la désormais défunte AeBal lors d’un GVA-PMI en 2001 et sur Bangkok Airways (BKK-USM-BKK) en 2007.. Volotea en opère encore en Europe mais ils ne desservent malheureusement pas GVA..

B777-200ER Air France

Certains se la coulent douce..

.. et profitent peut-être du Wi-Fi de l’avion AF, qui sait ?

B77W AC

AF repousse

A330 Corsair

Je me dirigerais ensuite vers la porte d’embarquement 56 pour y admirer notre A330 de plus près.

Passerelle sponso

Les documents de voyage

L’embarquement est ensuite lancé mais sera très bordélique.. une agente tentera de prendre les choses en main mais à part gueuler sur les passagers et manquer de logique, elle ne fera pas grand chose..

On finira quand même par rentrer dans le jetbridge..

II. En vol
Accueil sans fioriture des PNC en porte, arrivée à mon siège 37G. Coussin et couverture déjà présents.

Le pitch est bof pour ce vol de nuit.

Le magazine est celui du mois de juin. Nous sommes le 2 août au moment du vol..

Bon point cependant, cette fois la géovision fonctionne !

Le CDB se présente, annonce un temps de vol de 6h35. Ouf, pas trop long. A noter que durant tout le vol, les annonces seront faites en français, anglais, allemand et arabes. En effet, de nombreux passagers sur ce vol sont en correspondance à GVA pour Beyrouth, sur le vol MEA.
On repousse à 21h02 et on décolle à 21h13, les oreilles bien plus dérangées par les nombreux bébés aux alentours que par les réacteurs tournant à plein régime..

Le repas est servi 1h plus tard, habituel “Du poulet ou des pâtes ?”. Le poulet pour moi. Pas de “bon appétit”. A nouveau, pas le moindre bout de fromage et couverts plastiques. Pain froid et dur.

L’entrée est différente de l’aller, bon point, mais est toujours pas bonne, mauvais point

Le plat sans l’opercule, voilà à quoi ressemblent les pâtes (pas bonnes aux dires de mes parents)

Et mon poulet, qui a bonne allure et qui sera tout à fait mangeable.

Passage pour la boisson ensuite, on ne me proposera pas la canette comme sur le vol aller.

Le dessert (un brownie au chocolat) était bon quoiqu’un peu étouffe-chrétiens.

Le repas en demi-teinte se termine par ici.

Je regarderais ensuite Seul sur Mars.

Puis je tenterais de dormir, sans succès, le siège est bien inconfortable.
Puis, passage aux toilettes arrières pour la vidange. Nous sommes à la mi-vol, ce n’est pas bien propre…

.. ça le sera néanmoins bien plus que les toilettes avant à la fin du vol. Sans commentaire.

Bref, ne m’attendant pas à ce que l’équipage passe durant la nuit pour servir à boire, je me prendrais par la même occasion une boisson au galley. Un PNC masculin aussi jovial qu’une morgue me demandera si j’ai besoin d’aide (sur le ton du “tu me déranges, laisse moi te servir ton foutu jus d’orange, avec glaçons évidemment, et casse toi”), me servira mon breuvage et reparti lire son journal sans un mot ni expression faciale de plus.
Bref, quelques bugs d’IFE plus tard..

.. le peti-déjeuner Made in Air Canada. Tranche de cake à la banane lancée sur la tablette par l’homme au masque de fer, qui ne pipera pas mot.

Je prendrais un jus de pomme avec.

Il nous reste peu de temps de vol, vivement qu’on retrouve enfin le plancher des vaches..

Annonces d’arrivées et infos concernant les correspondances, toujours dans 4 langues.

Nous survolerons le canton de Vaud. Vue sur un quelconque village de La Côte, Perroy il me semble mais ça ne collerait pas avec la logique selon laquelle on aurait dû se caler sur la balise de St-Prex..

Touché doux et débarquement, avec salutations en porte des PNC officiant en J, bien plus souriants que ceux en éco. Dommage pour la note d’Air Canada, j’étais en Y :)
On débarque en bus, les PAX en correspondance pour Beyrouth auront un bus rien que pour eux, quelle chance !
Dernière vue sur notre appareil, que je ne compte pas ré-emprunter de sitôt.

III. Aéroport d’arrivée, GVA
Passage express de la douane, récupération laborieuse des bagages (attente d’une bonne demie-heure), escalator en panne pour descendre sur le quai de la gare.. chouette retour..
IV. Bonus touristique
Je vous propose un petit bonus touristique sur l’Ontario et le Québec. Etant donné que c’était la première fois sur le sol Canadien pour mes parents et moi et que nous n’avions que 12 jours sur place, nous avons fait l’essentiel !
CN Tower de Toronto

Les immeubles poussent comme de rien à Toronto, ville très dynamique.

Ville également réputée pour son aéroport Toronto-City. Faire du spotting depuis la terrasse d’un café en centre-ville, c’est possible !

Journée aux Chutes du Niagara, magistrales

Puis cap sur Ottawa pour passer une journée auprès de son canal

C’est une ville très verte, calme et de petite taille, à mille lieues de l’effervescence de Toronto.
Ici, vue de loin sur le parlement Canadien.

La relève de la Garde est une attraction qui attire, chaque jour à 10h, plein de visiteurs. C’est un moment agréable !

Puis passage à Montréal, sa vieille ville

Et route sur Québec, le château Frontenac

Allons ensuite plus au nord, les routes canadiennes sont superbes..

.. et infestées d’élans ! Enfin, nous on n’en a pas vu..

Ferry jusqu’à Tadoussac, village au bord du Saint-Laurent réputé pour l’observation de baleines.

En effet, ça vaut le coup !

Ensuite, un peu de repos au lac Sacacomie, dans un grand hôtel au milieu de la forêt.

Au programme, observation de petites bêtes..

.. et de grosses bêtes, quand même.

Castor Junior nous attendait.

Et enfin, petite balade en hydravion pour observer les alentours. Je regrette de ne pas avoir pris plus de photos de l’appareil (un Cessna 180), j’ai pour le coup omis que cela pouvait avoir son intérêt sur un site de fanas d’aviation..

On prend notre envol

L’hôtel Sacacomie

Les environs..

Merci d’avoir lu !