Review of Vueling Airlines flight from Bordeaux to Barcelona in Economy

Bienvenue à bord de ce récit relatant le vol aller de mon tout récent séjour à Barcelone, début Juillet 2016.
Ce même vol VY2916 entre Bordeaux et Barcelone a déjà été reporté par Guillaumet il y a déjà 2 ans.

INTRODUCTION :

En avril, je décide avec des amis de partir à Barcelone début Juillet dans le cadre de mes vacances d’été.
Cette fois-ci, je ne pars pas de région parisienne où nous habitons, mais de la côte Atlantique car je serais déjà en vacances du côté de la Rochelle.
Pour les rejoindre à Barcelone, plusieurs possibilités s’offrent à moi :
- envisager de partir de l’aéroport de La Rochelle-Ile de Ré (LRH), peu pratique à moins de passer par le Royaume-Uni bien connecté, ou par Lyon mais au prix des billets de la ligne La Rochelle-Poitiers-Lyon qui est une obligation de service public opérée à ce jour par HOP! Airlinair, non merci !
- revenir à Paris pour prendre l’avion à Orly mais à cette date là (le 7 Juillet), impossible de trouver un aller-simple avec bagage en soute à moins de 110 EUR même en low-cost avec Transavia ou Vueling. Le retour le 13 Juillet est plus abordable, environ 50 EUR avec bagage en soute avec Transavia. Mais à ce prix, il faut rajouter le TGV entre Paris et La Rochelle, et c’est hors de prix : aux alentours de 75 EUR A/S !
- partir de Bordeaux voire Nantes reliées en train à la Rochelle plusieurs fois par jour à des prix très abordables. Vueling se pose en direct de Barcelone à la fois à BOD et NTE et easyJet a ouvert depuis Mai une ligne BCN-BOD à raison de 4 fois par semaine.
La troisième option étant la plus rentable et la plus adaptée, c’est celle que j’ai retenue.
À l’aller, pas de choix, Vueling opérant en début de soirée le seul vol vers Barcelone de la journée. Je m’en tire en promotion pour 55 EUR, choix de siège et bagage inclus. Au retour, j’ai le choix entre easyJet et Vueling, la première opérant le vol le matin, la seconde en fin d’après-midi. Je sélectionne finalement le vol easyJet pour pouvoir avoir le temps de rentrer sur la Rochelle sans encombre dans l’après-midi, pour 60 EUR bagage de 20 kg et siège inclus. Avec ces deux A/S sur deux compagnies différentes, les horaires me conviennent parfaitement !
À cette époque, j’étais loin de me douter qu’il s’agirait de mon troisième vol avec Vueling en deux semaines, après mon escapade à Milan fin Juin !

1. 1- Bordeaux, Mérignac Hall A (BOD) – Barcelona, El Prat Terminal 1 (BCN).
Vueling Airlines, Airbus A320-232 sharklets (32A) VY 2916 [VOUS ÊTES ICI]
2. 2- Barcelona, El Prat Terminal 2C (BCN) – Bordeaux, Mérignac Billi (BOD).
easyJet, Airbus A319-111 EZY 4131

[PROCHAINEMENT]

RECIT :

Le voyage commence le jeudi 7 Juillet 2016 en gare de la Rochelle-Ville. Après un trajet de 2 h 16 en Intercités Nantes-Bordeaux St-Jean pour 10 euros, j’ai attendu 40 minutes le car 30’Direct qui relie directement la gare et l’aéroport en 30 minutes, départ toutes les heures.

À 14 h 30, j’arrive finalement au niveau des arrivées de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac que je découvre pour la première fois.

L’ensemble de la zone publique est aux couleurs de l’UEFA EURO 2016. Vueling, bien que low-cost, opère à partir du terminal principal et non de Billi.

Je rejoins le hall A des départs. Comme vous pouvez le constater, je suis largement en avance, mon vol partant à 16 h 50 avec l’embarquement débutant à 16 h 20 et une fermeture du check-in à 16 h 10. Pour information, les vols HOP ! - Air France partent tous du hall B attenant.

Les banques 06-07 sont attribuées à mon vol, et comme vous pouvez le voir, à deux heures du départ il n’y a quasiment pas d’attente et cette formalité de dépose-bagage est vite accomplie.

Ma carte d'embarquement.

Bienvenue à Bordeaux, en ce jour de match entre la France et l'Allemagne.

Comme j’ai du temps devant moi, je me pose quelques instants au STARBUCKS puis je fais un petit tour dehors. J’ai trouvé l’aéroport de Bordeaux bien agréable.

Je décide ensuite de me rendre en salle d’embarquement, le passage des contrôles de sécurité est effectué en moins de 5 minutes malgré un nombre assez important de vols au départ. Par contre, j’ai trouvé la signalétique peu claire : après un moment d’hésitation c’est finalement à gauche que je tourne pour me diriger vers la porte 07 d’où partira mon vol.

Pour la petite histoire, de nombreux passagers viendront de ce côté chercher des portes dont le numéro était compris entre 11 et 50 pour finalement se rendre compte que c’était à droite du PIF.
Le terminal n’est pas très spotter-friendly mais je décide de patienter au calme à l’étage et non devant ma porte A10 au rez-de-chaussée avec tout le monde. Un E-Jet d’Helvetic Airways en partance pour Zurich. Ce vol est opéré en propre et non au nom de SWISS.

Arrive ensuite cet Airbus A320 d’Aer Lingus en provenance de Dublin.

Quelques jours avant, Vueling était dans la tourmente particulièrement à BCN avec de nombreux vols retardés de plusieurs heures voire annulés pour raisons opérationnelles. Je constate que le vol aller BCN-BOD VY2915 initialement prévu à 16 h 15 est retardé à 16 h 37.
Je descends en salle d’embarquement pour voir arriver l’oiseau du jour. L’avion n’est même pas là, mais dès 16 h 20, presque tous les passagers attendent debout entrain de faire la queue pour l’embarquement, cela m’exaspère vraiment !
À 16 h 37 l’appareil arrive en provenance de Barcelone, les agents d’AVIAPARTNER s’agitent. L’avion est un récent A320-232 sharklets immatriculé EC-MBS de mai 2014, baptisé « Be Premium ». 5ème vol en sharklets depuis le début de l’année me concernant !

L’embarquement est lancé, le vol étant complet, le personnel au sol invite les passagers qui le souhaitent à se présenter pour placer les valises cabine en soute. Embarquement prioritaire pour les passagers Excellence et Priority.

Deux annonces d’embarquement « Votre vol Vueling vingt-neuf seize est désormais prêt pour l’embarquement » seront faites à 10 minutes d’intervalle, bizarre ! Je me place dans la file, je suis un des derniers à embarquer. Pas de pré-embarquement à la easyJet ou Ryanair, la procédure est donc assez longue.
Après vérification de l’identité et scan de la carte d’embarquement, l’agente me souhaite un bon voyage et m’indique que je dois monter par l’escalier à l’arrière. Je fais bien attention de passer par le cheminement sommairement délimité par les plots en passant à gauche de ceux-ci et non à droite, le chef d’escale veillant au grain !

Belle vue sur l'appareil en cette belle journée d'été !

L’accueil à bord est souriant et je regagne rapidement mon siège 27F. Le vol est complet (beaucoup de français) avec de nombreux passagers en correspondance à BCN.
Il règne à bord une chaleur horrible, pas d’air conditionné alors qu’il fait dehors entre 25 et 30°C ! De plus, nous nous éternisons sur le tarmac, les derniers bagages sont chargés. Entre temps, l’équipage nous souhaite la bienvenue à bord puis le commandant de bord nous indique que nous sommes prêts au départ, il s’excuse pour le léger retard dû à l’arrivée tardive de l’avion à BOD et nous souhaite un bon vol. C’est à 17 h 19 avec 29 minutes de retard que nous repoussons.

« Tripulacion de cabina, arm doors and cross check ». Consignes de sécurité en anglais, espagnol puis annonce automatisée en français. Nous allons nous aligner pour décoller face à nord-est.

Au revoir Bordeaux !

Immédiatement après le décollage, très belle vue sur l’ensemble de Bordeaux Métropole ! Mérignac.

Le centre-ville de Bordeaux et du premier plan à l’arrière-plan : Le Bouscat (dont on voit l’extrémité sud de l’hippodrome) et plus au sud Pessac, Talence et Bègles.

Le lac.

Sharklet sur fond de la Garonne.

On peut apercevoir la place des Quinconces !

Le vol se poursuit ensuite sans histoire, immédiatement après l’extinction des consignes lumineuses, le service à bord commence. Il s’agit d’un Buy on Board avec des tarifs plutôt abordables, le café étant moins cher que chez easyJet. Les PNC seront souriantes, professionnelles et le BoB aura quelques clients aujourd’hui.
À noter que durant le service, il y aura un passage dans une zone de turbulences avec consignes « attachez vos ceintures » allumées, une des PNC quittera son trolley pour vérifier que tout le monde avait bien mis sa ceinture de sécurité.
Le contenu de la pochette avec le magazine Ling du mois, la carte du Buy on Board et la fiche de sécurité.

L’espace pour les jambes qui me paraît moindre que chez easyJet et assez limite pour les personnes de grande taille comme on a pu le voir sur Flight-Report. Le siège en cuir RECARO est strictement identique à celui de mes ORY-MXP-ORY, confortable, inclinable, mais pas d’appui-tête réglable : très satisfaisant pour une durée de vol de 55 minutes !

Après un court vol dans les nuages tout du long, la descente est déjà bien amorcée et les côtes espagnoles sont en vues !

El Masnou, entre Barcelone et Mataró. Le commandant de bord prend la dernière fois la parole en nous indiquant que nous devrions arriver à Barcelone-El Prat à 18 h 25, il s’excuse à nouveau pour le retard et les inconvénients provoqués par la chaleur à bord au sol à Bordeaux liés à un problème d’alimentation nous privant de l’air conditionné.

Badalona. Les portes d’embarquement pour les correspondances vers Milan-Malpensa et Palma de Mallorca sont annoncées, nous arriverons en B43.

Barcelone et la plage de la Barceloneta !

Atterrissage puis court roulage vers notre point de stationnement au contact du terminal 1.

Nous arrivons aux côtés d’un frère jumeau à 18 h 24, avec 24 minutes de retard.

Le débarquement sera plutôt long, je mettrais environ 10 minutes après l’arrêt des moteurs pour enfin sortir de l’appareil. Salutations de l’équipage par un « Au revoir ! » sympathique malgré le fait que les hôtesses étaient déjà occupées à remettre la cabine en l’état.

Dernière vue sur le EC-MBS qui repart dans la foulée vers Madrid, en retard …

Le terminal 1 est agréable, mais le cheminement vers la salle des bagages est assez long, ayant débarqué presque tout au bout de la jetée. Heureusement qu’il y a des tapis roulants !

Arrivée à l’entrée de la jetée, « Baggage claim » est fléché à gauche et à droite, je prends à gauche : grosse erreur, me voilà quitte pour quelques dizaines de mètres supplémentaires pour faire tout une boucle autour des boutiques.
Je trouve ensuite sur l’écran tant bien que mal le tapis à bagages assigné à mon vol (il n’y avait pas les horaires d’arrivées des vols affichés et il fallait savoir que Bordeaux se disait Burdeos en espagnol). Ceux-ci arriveront plus de 30 minutes après notre arrivée, vers 19 h 00 : j’attendais avec des français qui disaient que c’était la dernière fois qu’ils prenaient VY : legroom horrible, désorganisation, maquillage des difficultés opérationnelles par prétexte de grèves en France …
Une trentaine de minutes de retard plus une trentaine pour les valises, le temps m’a paru un peu long ! Ça fait comme même beaucoup de temps mais notre point de stationnement était quand même assez éloigné.
Je regagne ensuite le Terminal 2 par navette gratuite pour regagner la gare Renfe d’où part le train R2 Nord Rodalies de Catalunya, qui mène notamment en 30 minutes à la Plaça de Catalunya. J’aurais pu prendre l’Aérobus menant au même endroit toutes les 5 minutes du T1 mais c’est plus cher et moins direct car je me rends dans le Nord de Barcelone, et le Rodalies m’y emmène directement en 37 minutes pour 0,99 EUR en prenant un carnet de 10 tickets valable dans tout Barcelone.
Avec cette arrivée retardée, j’ai raté le Rodalies de 18 h 38, et de peu celui de 19 h 08. Je prendrais donc celui de 19 h 38 pour arriver un peu fatigué vers 20 h 30 …
Merci de m’avoir suivi et à très bientôt pour le retour avec easyJet qui sera plus agréable !